Rassemblement devant la CCI d'Alès le 10/06/14

Monsieur le Préfet, après le Député VERDIER, nous invite à une réunion d’information et d’échange sur la mise en place du pacte de responsabilité. Dans un premier temps, le député nous a conviés à participer à un observatoire du pacte de responsabilité.

Nous tenons à préciser à Monsieur le Préfet du Gard, que nous n’avons pas besoin d’explication sur ce pacte antisocial qui a été conçu par le MEDEF, et cela uniquement pour le patronat, et que nous avons très bien compris que ce pacte qui fait suite à la réforme des retraites et à l’ANI, n’a comme unique but que de détruire le droit social. Quand à Monsieur VERDIER, l’Union Local CGT d’Alès, a répondu à son invitation que bien sur nous déclinons. Ce député imagine que nous allons nous asseoir à la même table que les fossoyeurs du Code du Travail ! Que nous allons discuter consensuellement, boire un petit rafraichissement avec nos ennemis de classe et tranquillement signer notre arrêt de mort ! De qui se moque-t-on ?

Aujourd’hui, par l’action que nous menons, nous affirmons avec l’intersyndicale CGT-FO-Solidaires-FSU, notre opposition ferme et définitive au pacte de responsabilité et en toute cohérence, refusons de participer à tout observatoire, réunion aux négociations de ce pacte antisocial.

L’Union Locale CGT d’Alès, demande aux syndicalistes du bassin, mais aussi à l’ensemble des salariés, privés d’emploi, retraités de se mobiliser, comme nous avons su le faire contre la réforme des retraites ou le CPE ! Rappelez vous la loi fut abrogée et ce, grâce à une forte pression de la rue. Exigeons, le retrait pur et simple de l’ensemble des mesures rétrogrades, destructrices des droits et des libertés prise par ce gouvernement, comme par les précédents.

Luttons comme nous savons le faire pour préserver nos acquis et gagner des droits nouveaux.

Alors que HOLLANDE, VALLS se plient sans cesse devant les exigences du MEDEF, en leur accordant d’énormes cadeaux qui se chiffrent en centaines de milliards d’euros. A l’opposé, ils n’ont de cesse de dire qu’il n’y a pas d’argent pour les retraites, la Sécu, les salaires, la formation. GATTAZ et ses sbires que rien n’arrêtent, clament à qui veut bien entendre, que la crise que nous subissons, nous, pas eux empêche les contreparties chères aux syndicats réformistes et signataires. Que ces syndicats aient manqué de réalisme en exigeant, je me marre en employant ce mot en échange des efforts consentis par les salariés des contreparties. Il n’y a pas de doute. Mais en signant, ils ont trahi la classe qu’ils sont sensés défendre.

Nous nous disons NON à ce marché de dupes qui vous l’avez deviné est établi dans l’unique intérêt du patronat et des actionnaires.

Monsieur le Préfet, vous êtes au service de l’État, et comme l’État c’est nous ! Nous vous demandons de faire part à vos commanditaires que nous sommes opposés fermement à toutes les compromissions avec le grand patronat et nous exigeons le retrait immédiat de toutes les lois antisociales

L’Union Locale CGT d’Alès